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FX.co ★ Le marché boursier américain dans le rouge : Dow Jones – 0,4 %, Nasdaq – 0,1 %. Les rapports d'entreprise optimistes ne suffisent pas à sauver Wall Street.

Le marché boursier américain dans le rouge : Dow Jones – 0,4 %, Nasdaq – 0,1 %. Les rapports d'entreprise optimistes ne suffisent pas à sauver Wall Street.

Le marché boursier américain dans le rouge : Dow Jones – 0,4 %, Nasdaq – 0,1 %. Les rapports d'entreprise optimistes ne suffisent pas à sauver Wall Street.

Wall Street est en suspens alors que la prudence domine le marché en raison de l'instabilité persistante des tarifs.

Le marché boursier américain a clôturé mardi avec de légères pertes, l'incertitude concernant les droits de douane continuant de peser sur le sentiment des investisseurs. Les actions des secteurs de la consommation et de la santé ont été particulièrement affectées, bien que de solides résultats des grandes banques aient quelque peu adouci la situation globale.

Les banques surprennent mais mettent en garde contre les risques Les actions de Bank of America et Citigroup ont augmenté après que les deux banques ont publié des résultats trimestriels dépassant les attentes des analystes. Cependant, malgré les chiffres encourageants, les dirigeants des grandes banques ont exprimé de vives préoccupations quant au risque de baisse des dépenses des consommateurs américains si les tensions commerciales provoquées par les politiques du président Donald Trump continuaient de s'intensifier.

Réponse de la Chine : Boeing encaisse le coup Un des principaux facteurs pesant sur le Dow Jones a été une baisse de 2,4 % des actions de Boeing. Le déclin a suivi un rapport de Bloomberg indiquant que les autorités chinoises ont ordonné aux compagnies aériennes nationales de suspendre les nouvelles livraisons de Boeing. Cette décision est considérée comme une réponse directe à la décision de Washington d'imposer des tarifs de 145 % sur certaines catégories d'exportations chinoises.

Déception pour J&J : les ventes de dispositifs médicaux en dessous des attentes Les actions de Johnson & Johnson ont glissé de 0,5 % alors que les investisseurs ont été déçus par la faible performance de la division des dispositifs médicaux de l'entreprise, qui n'a pas répondu aux attentes du marché. Cela malgré le fait que le chiffre d'affaires et les bénéfices de l'entreprise aient dépassé les prévisions de Wall Street pour le premier trimestre.

Le secteur automobile à la traîne : les analystes revoient leurs prévisions Barclays a tempéré l'enthousiasme pour le secteur automobile américain mardi en abaissant sa note pour l'industrie. Les analystes estiment que de nouvelles mesures tarifaires de l'administration Trump pourraient nuire à la rentabilité des constructeurs automobiles. Les investisseurs ont réagi rapidement : les actions de Ford ont chuté de 2,7 %, tandis que General Motors a reculé de 1,3 %. L'indice sous-jacent des biens de consommation discrétionnaires du S&P a perdu 0,8 %, reflétant la prudence générale du marché.

Pertes modérées sur les principaux indices Les trois principaux indices américains ont terminé la journée en baisse. Le Dow Jones Industrial Average a chuté de 155,83 points (-0,38 %) pour atteindre 40 368,96. Le S&P 500 a perdu 9,34 points (-0,17 %) à 5 396,63, tandis que le Nasdaq Composite a cédé 8,32 points (-0,05 %) pour clôturer à 16 823,17.

Les pharmaceutiques sous pression : Merck en déclin Les actions du secteur de la santé n'ont pas échappé à la vente massive du marché au sens large. Les actions de Merck ont chuté de 1 %, malgré l'absence de nouvelles négatives spécifiques à l'entreprise. Il semble que les investisseurs intègrent de plus en plus les risques macro-économiques liés aux mesures commerciales de la Maison Blanche.

Bank of America apporte un peu de répit Au milieu de la turbulence du marché, le rapport sur les bénéfices de Bank of America s'est distingué comme un point de lumière. La banque a dépassé les attentes de bénéfices pour le premier trimestre, grâce à la croissance du revenu net d'intérêts. Les actions ont grimpé de 3,6 %, en faisant l'une des plus performantes de la journée.

Le S&P 500 peine toujours à récupérer ses précédents sommets Le S&P 500 reste incapable de retrouver ses précédents sommets. Depuis sa clôture record le 19 février, l'indice a chuté de 12,2 %. Depuis le début de l'année, il est en baisse d'environ 8 %, reflétant la volatilité persistante et les inquiétudes croissantes concernant la stabilité économique mondiale.

Les puces américaines sous la loupe : le secteur technologique sous pression Le gouvernement américain a resserré les contrôles à l'exportation des microprocesseurs cruciaux pour le développement de l'IA. Les nouvelles règles impactent les expéditions vers la Chine des géants technologiques Nvidia, AMD et H20, y compris le modèle phare MI308 de Nvidia. Suite à l'annonce, Nvidia a averti que ces mesures pourraient coûter à l'entreprise 5,5 milliards de dollars, faisant chuter ses actions de 6 % après les heures de fermeture.

Trump persévère : minéraux critiques dans le collimateur Le président Donald Trump redouble d'agressivité dans sa stratégie commerciale, ciblant maintenant le secteur des minéraux critiques. Il a ordonné une enquête qui pourrait aboutir à de nouveaux tarifs sur les importations de minéraux stratégiquement importants, dont beaucoup sont largement provenant de Chine.

Une lueur d'espoir? Le PIB de la Chine dépasse les attentes Malgré les tensions croissantes, l'économie chinoise a montré de la résilience. Le PIB du pays a augmenté de 5,4 % au premier trimestre, surpassant les prévisions des analystes. Cependant, les marchés notent que ces chiffres précèdent les tarifs américains, ce qui suggère qu'un ralentissement pourrait encore se profiler à l'horizon.

L'Asie en baisse : les actions technologiques durement touchées L'indice MSCI Asie-Pacifique (hors Japon) a mis fin à sa série de quatre jours de hausse, chutant de 1,3 %. L'indice Hang Seng à Hong Kong a baissé de 2,3 %, en grande partie à cause des ventes massives d'actions technologiques suite aux nouvelles restrictions d'exportation américaines.

Wall Street ressent la pression : les contrats à terme sur le Nasdaq glissent Les marchés américains restent sous pression. Les contrats à terme sur le Nasdaq ont baissé de 1,3 %, reflétant le pessimisme des investisseurs face aux développements futurs dans l'impasse commerciale entre les États-Unis et la Chine. Les risques dans le secteur technologique et les incertitudes mondiales pèsent de nouveau plus lourd que les espoirs de stabilisation.

L'Europe se prépare à une baisse des actions Le malaise s'est propagé en Europe. Les indicateurs pré-marché de l'EUROSTOXX 50 suggèrent une baisse potentielle de 0,7 % à l'ouverture. Il semble que le continent ne restera pas à l'abri des conséquences de la friction géo-économique mondiale.

L'or grimpe: les investisseurs se dirigent vers les valeurs refuges Alors que l'incertitude augmente, les prix de l'or ont grimpé de 1,3 %, atteignant un nouveau sommet historique de 3 275 $ l'once. Le marché intègre clairement une période prolongée de volatilité et se tourne vers les actifs traditionnels de refuge.

Inflation au Royaume-Uni : marge de manœuvre Aujourd'hui, les traders suivront de près les données sur l'inflation au Royaume-Uni. Les projections prévoient une baisse du taux principal à 2,7 % (contre 2,8 %), tandis que l'inflation sous-jacente devrait passer de 3,5 % à 3,4 %. Ces chiffres pourraient ouvrir la voie à la Banque d'Angleterre pour assouplir davantage sa politique monétaire, les marchés prévoyant une probabilité de 80 % d'une réduction des taux en mai.

Le Canada dans l'expectative Ajoutant à l'intrigue mondiale, la prochaine réunion de politique de la Banque du Canada. Le sentiment des investisseurs y est plus prudent, avec seulement 40 % de probabilité d'une baisse des taux. La raison? L'incertitude politique, avec des élections nationales prévues à la fin du mois, incitant la banque centrale à hésiter à agir avec détermination à court terme.

Tous les regards tournés vers Powell : les marchés retiennent leur souffle Plus tard aujourd'hui, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, doit prendre la parole. Les marchés attendent avec impatience des indices sur la future orientation politique de la Fed. La question clé : confirmera-t-il le ton étonnamment conciliant exprimé plus tôt par le gouverneur de la Fed, Christopher Waller? Si Powell confirme une telle stance, cela pourrait être un fort signal pour les investisseurs de parier sur des réductions de taux à venir, ouvrant potentiellement la voie à un assouplissement monétaire à court terme.

*L'analyse de marché présentée est de nature informative et n'est pas une incitation à effectuer une transaction
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